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Eutheka "emploi" 1982

12 décembre 2010

Remplacement danse.

Je fais de la danse depuis l’âge de 5 ans.

Une amie, professeur de danse modern’jazz à l’Association Sportive et Culurelle des Mesneux, enceinte, m’a confié deux de ses groupes (les préadolescentes et les adolescentes) pendant deux mois, en janvier et février 2009. Elle m’a fait un DVD avec les explications des chorégraphies et donné les musiques à utiliser. Je cherche des musiques et enchaînements d’échauffement, je mets tout ça au point pendant les vacances de Noël, et le mercredi de la rentrée de janvier, je commence. Les filles me connaissent, puisque j’étais passée lors de la dernière séance de décembre. Les deux groupes sont très différents : les préados travaillent et discutent, mais les ados travaillent et ne se parlent qu’à voix basse, ce qui peut dérouter...

Toujours est-il que ce remplacement a permis de ne pas prendre de retard pour le spectacle de juin 2009 d’une part, et d’autre part de me rendre compte qu’il faut, là encore, s’adapter aux différents groupes, l’état de forme des danseuses, à leurs facultés à retenir et à refaire correctement la chorégraphie, sans vouloir aller trop vite dans l’apprentissage et en faisant preuve de patience (montrer, remontrer, répéter…).

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12 juin 2010

Au Centre de Formation Pasteur

Une première réunion avec la directrice a lieu en juillet, et elle me présente rapidement l’établissement et les groupes que j’aurai en charge. Une seconde réunion a lieu avec l’enseignante que je vais partiellement remplacer (elle ne reprend pas tous ses cours cette année, pour s’occuper de sa fille qui vient de naître) : elle m’explique ce qu’on attend des différents groupes, ce sur quoi il faut les faire travailler… J’ai à m’occuper de 5 groupes : les BTM Prothèse Dentaire 1ère année, les BTM Prothèse Dentaire 2de année, les Assistantes et Aides Dentaires, les Prépa (une année de préparation destinée aux titulaires d’un baccalauréat non scientifique) BTS Diététique et les Prépa BTS Opticiens-Lunettiers.

BTM 1&2 :

Deux petits groupes, d’environ 6 et 10 élèves, en alternance (3 semaines en laboratoire et 1 semaine en cours).

Il n’y a pas d’épreuve de français au BTM. L’objectif principal des cours de français est donc de s’exprimer le mieux possible, à l’écrit comme à l’oral, en particulier pour le mémoire que les élèves doivent réaliser et soutenir à la fin de la 2ème année. Il y a aussi des contrôles écrits réguliers. C’est à la fois un cours de français, de communication, et de culture générale.

Les cours comportent donc une partie Français (grammaire, conjugaison, syntaxe, orthographe, vocabulaire) et une partie Communication (expression orale = exposés, exercices de diction… informatique = traitement de texte, présentation assistée par ordinateur, tableur).

Des heures de soutien sont également mises en place : je suis chargée du soutien mémoire et du soutien en gestion.

Les examens blancs ont lieu en deux parties : un examen théorique (où, en commun avec le professeur de gestion, je fais passer une soutenance blanche et un oral de résolution de problèmes aux BTM 2), et un examen pratique en laboratoire. Cet examen pratique est l’occasion d’un véritable échange, car mes élèves me proposent de sculpter des dents en cire. C’est très intéressant de les voir dans ces conditions, de se rendre compte de leur métier.

Une grande soutenance blanche est également mise en place pour les BTM 2, ce qui leur permet de s’entraîner en conditions réelles.

Assistantes Dentaires et Aides Dentaires :

Mon plus grand groupe : un peu plus de 40 femmes, de 20 à 55 ans, toutes déjà en activité et qui doivent valider le diplôme. Les cours de français se divisent en deux parties : 15% points de grammaire, syntaxe, orthographe, vocabulaire, conjugaison, et 85% de mise en situation. S’inspirant de cas auxquels elles ont eu affaire ou créant de toute pièce une situation particulière (patient mécontent, exigeant, réclamant un rendez-vous urgent, soi-disant service de police demandant une information confidentielle…), elles devaient s’entraîner à répondre au téléphone, évaluer l’urgence, ne pas divulguer une information confidentielle, …

Leur examen de français est un oral d’environ 5 minutes, où une autre enseignante téléphone pour prendre rendez-vous et glisse une question « piège ». Sont évaluées les capacités des élèves à répondre au téléphone avec aisance, à placer un rendez-vous en fonction de l’urgence et d’un planning de deux semaines avec contraintes, et à ne pas divulguer d’information confidentielle.

Prépa Diététique et O.L.

Un groupe d’une vingtaine d’élèves, et un autre de cinq.

Tronc commun aux deux groupes :

  • Grammaire, conjugaison, syntaxe, orthographe, vocabulaire.
  • Réflexion sur textes, images, documents divers (tableaux statistiques, graphiques…) résumés de textes et synthèse de dossier.
  • Culture générale (QCM plus explications lors du corrigé)
  • Exercices oraux (exercices de diction, improvisations sur un thème donné en rapport avec la nourriture et les comportements alimentaires pour les prépa diététique, en rapport avec les yeux pour les prépa OL)

Pour les Prépa Diététique :

  • Examen oral de pathologie (en commun avec l’enseignante de pathologie)
  • Tour du Monde culinaire (exposés en groupe, avec dégustations)
  • Un exposé sur l’anorexie m’a également été présenté spontanément par une élève

Pour les Prépa OL

  • Initiation à la Gestion
  • Aide à la réalisation d’un exposé que les élèves doivent réaliser en Optique

Il y a aussi les conseils de classes, diverses réunions, ainsi que les surveillances de devoirs de divers groupes.

Cette expérience fut enrichissante à différents points de vue :

- adaptation à des publics différents (nombre, centres d’intérêts…),

- découverte de différents domaines, en particulier la prothèse dentaire.

Cependant, il s’agissait d’un remplacement, qui prenait fin vers la mi-juin 2009. Que faire après ? J’entame alors une nouvelle période de recherche d’emploi, avec une expérience supplémentaire.

15 février 2010

Tâtonnements, espoirs et découragements (2)

La fin de mon remplacement à ICCA Maestris coïncide avec le début des vacances. Or, qui dit « vacances » dit aussi « cours à domicile » (surtout qu’en avril, les lycéens commencent à s’inquiéter pour le bac, en particulier le bac français).

 

Je cherche cependant un emploi plus stable, avec davantage d’heures. J’ai activé deux alertes sur anpe.fr pour recevoir par mail des offres correspondant à certains critères, en appliquant les conseils de ma nouvelle conseillère : ne pas trop restreindre : c’est moi qui dois faire les choix, pas le système d’envoi automatique (qui risquerait de zapper des offres qui pourtant correspondraient à mon profil).

 

Je décroche un entretien d’embauche le mardi 6 mai pour un poste d’assistante de direction (CDD) chez Carina. L’entretien se passe bien : deux recruteurs me posent des questions sur mon parcours, mes expériences professionnelles, mes attentes, mes qualités et défauts,… Malheureusement je ne suis pas retenue, car ils ont trouvé quelqu’un dont le profil correspondait mieux au poste (et certainement avec davantage d’expérience).

 

Ma conseillère me fait également parvenir une offre pour un poste d’agent administratif à l’ANPE (CDD de 6 mois pour préparer la fusion ASSEDIC-ANPE à venir), à laquelle je réponds, et pour laquelle je décroche là aussi un entretien, qui a lieu le mercredi 7 mai. L’entretien se déroule en deux temps : les classiques questions face à une recruteuse, et un test écrit de personnalité (avec des affirmations, dont je dois dire si elles me correspondent tout-à-fait, assez, un peu ou pas du tout). J’ai quelques minutes pour le remplir. Certaines de ces affirmations me semblent étranges, et encore plus étrange me paraît la réaction de la recruteuse, quand elle revient et s’aperçoit que je n’ai pas encore rempli certaines cases : « dépêchez-vous, c’est facile, normalement on se connaît ». Certes, mais ces affirmations sont tellement déroutantes et si peu en rapport avec le poste à pourvoir que et je coche un peu au hasard, entre « assez » et « un peu »… Je ne suis pas non plus retenue pour ce poste.

 

 

De tels tests, dans un contexte de recrutement, sont-ils fiables et pertinents ? Ils sont toujours biaisés : peut-on vraiment y répondre sincèrement ? Prenons l’exemple d’une personne qui a tendance à s’emporter facilement : pour avoir le poste, cochera-t-elle la case « tout-à-fait » en face de l’affirmation « vous avez tendance à vous emporter facilement » ? Répondrait-on de la même façon le lendemain ou la semaine d’après ? De plus, servent-ils vraiment à choisir la bonne personne pour le poste à pourvoir ? Quel est le rapport entre l’affirmation « vous avez tendance à manger à heure fixe » et un poste d’agent administratif ?

 

 

Si j’ai su assez rapidement que je n’obtenais pas le poste chez Carina, je n’ai su qu’un mois et demi après l’entretien que le poste à l’ANPE ne me revenait pas. Heureusement que je n’ai pas attendu la réponse pour postuler ailleurs ! Lors du rendez-vous mensuel qui suit ces deux entretiens d’embauche, ma conseillère me montre comment cibler des entreprises grâce au site Internet de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Je réalise donc un listing d’entreprises par taille, afin d’envoyer des candidatures spontanées. Je continue d’éplucher les offres que je reçois par mail, et je postule à certaines d’entre elles.

 

Le découragement commence à me gagner : réponses négatives, pas de réponse du tout…

Et je suis contactée mi-juin par la directrice du Centre Pasteur, qui me pose certaines questions sur les matières que je peux enseigner, et me donne ses coordonnées.

Je suis aussi contactée par l’agence d’intérim Védiorbis (devenue Randstad aujourd’hui), qui ne me propose pas de poste mais de figurer dans ses fichiers.

 

Je suis convoquée à un entretien le 27 juin pour un poste de secrétaire opératrice de saisie dans un cabinet d’expertise-assurance. L’entretien se déroule en trois temps : les habituelles questions, une mise en situation (document à saisir d’après enregistrement sonore sur sténorette), et bilan de cette mise en situation. La mise en situation est très intéressante : elle permet de se rendre compte de la réalité du métier, de savoir si ça nous intéresse.

 

Puis je ne reçois plus de réponse, ni positive ni négative. L’entretien mensuel avec ma conseillère arrive : elle tente de me remonter le moral, mais je suis quelque peu découragée…

 

Et le lendemain de l’entretien, je suis recontactée par la directrice du Centre de Formation Pasteur : elle me demande si je suis disponible, je réponds oui, et elle m’engage.

 

 

De septembre 2008 à juin 2009, je vais donc enseigner le français, la communication et la culture générale (ainsi que la gestion, même si je ne le sais pas encore).

4 février 2009

Maestris-ICCA Formation : une double expérience.

Une de mes amies m’a fait découvrir le site Viadeo.com, qui permet d’expliquer son parcours professionnel et d’établir des réseaux. Je m’y inscris, et quelques jours plus tard je suis contactée pour donner des cours de français et de culture générale. Je demande de plus amples renseignements, puis je postule. Mon entretien a lieu en février ; je n’avais donc pas encore achevé mon OPI. Puis c’est l’attente : serai-je prise ? Pour ne pas être déçue par la réponse, je tente de mettre en avant tous les côtés « pénibles » de l’enseignement. Mais finalement, un vendredi, la directrice de Maestris-ICCA Formation m’appelle : son choix s’est porté sur moi ! Le mardi suivant, j’ai rendez-vous avec l’enseignante que je vais remplacer : elle m’explique en quoi vont consister les séances, me renseigne sur les différentes classes qui me seront confiées, me remet des documents… Et le jeudi, je commence.

 

Le français.

La classe que j’ai le plus souvent prépare des concours d’entrée en écoles d’orthophonie. Les écrits des concours ont lieu fin mars à début avril (selon les écoles). Il s’agit donc de les entraîner le plus possible aux différentes épreuves de français : orthographe, grammaire, vocabulaire, techniques rédactionnelles (résumé, commentaire, dissertation). C’est très pointu et très intéressant, et renforce ma connaissance du français, m’amenant à m’exprimer avec plus de minutie.

L’autre classe que j’ai est composée d’élèves préparant les concours d’infirmière, d’aide-soignante, d’auxiliaire puéricultrice, et de spécialistes en psychomotricité. Il s’agit d’enrichir leur vocabulaire, d’améliorer leur expression écrite et orale, de réduire leurs fautes de langage et d’orthographe.

 

La culture générale.

Soit sous forme d’exposés réalisés par les élèves, soit sous forme de débats, la culture générale recouvre à la fois des thèmes médico-sociaux (en particulier pour la classe hétéroclite), et des thèmes allant de l’art à l’histoire en passant par la géographie ou les sciences (surtout pour la classe d’orthophonistes).

 

Cette expérience, qui a duré un mois, m’a permis de me familiariser avec des classes : préparer cours, des exercices, des devoirs, corriger des copies, … Cela diffère des cours particuliers, mais est tout aussi appréciable.

 

 

Fin avril, la directrice me contacte afin de faire le point sur cette expérience. Par la même occasion, elle m’engage en tant que membre de jury de soutenance de Licence Professionnelle Ressources Humaines. Fin mai, on me remet deux rapports de stage : je les lis attentivement, je les annote, puis prépare une liste de questions à poser aux deux candidates. Les soutenances ont lieu un vendredi matin de juin. Le jury est composé de deux membres. Je me retrouve donc, presque un an après, de l’autre côté de la barrière : candidate en septembre 2007, membre du jury en juin 2008… La première candidate répète son rapport, gère mal son temps, et nous devons l’interrompre. Les questions que j’avais préparées demeurent sans réponse… La seconde candidate, qui gère parfaitement son temps, présente son stage sous un autre angle : loin de redire son rapport, elle apporte des précisions, des éclairages, des exemples précis,… Les questions préparées trouvent leurs réponses, pendant l’exposé ou lors de la reprise. C’est en faisant passer ces soutenances que j’ai pleinement appréhendé ce qu’attendait un jury. Je me suis montrée aussi exigeante que mes professeurs (que je trouvais tatillons…).

Cette expérience fut donc certes brève, mais très profitable.

21 septembre 2008

L'Objectif Projet Individuel (OPI).

Cette prestation s'est étalée sur trois mois, à raison d'un rendez-vous par semaine. Elle a lieu au Cabinet Jarry Conseil, à Reims, et a débuté le 5 décembre 2007.

Mon OPI s'est composé de plusieurs étapes :

Tout d'abord, ma conseillère et moi avons étudié mon parcours général : scolarité, études, emplois, stages, loisirs, goûts, métiers envisagés à diverses étapes de ma vie, expériences apportées, ...

 

Puis j'ai passé deux tests :

un test d'intérêts professionnels, pour déterminer les catégories qui m'intéressent le plus (par exemple : artistique, investigateur, social, plein-air, technique, bureau, ...) ;

un test de personnalité appelé le 16 PF 5, qui consiste en une série de questions ou d'affirmations, auxquelles il faut répondre oui ou non.

 

Lors d’une séance suivante, nous avons analysé les résultats de ces tests.

*  Pour le premier test, j'ai souligné sur une fiche de description des intérêts généraux ce qui à mon avis me correspondait le plus ; puis nous avons renouvelé l'opération sur une fiche de description des intérêts spécifiques pour affiner. Il en ressort que si aucun domaine n'est éliminé, mes principaux centres d'intérêts professionnels sont les arts (musique, esthétique, littéraire, ...), le travail de bureau, le pratique et les sciences.

* Pour le second test, nous avons étudié des graphiques permettant de dégager des traits de personnalité. Les traits de caractère qui ressortent le plus ? Imaginative, innovatrice, autonome, non conformiste, réceptive, plutôt tourné vers l'abstrait.

 

 

Ensuite, j'ai recherché sur le site de l'Onisep les métiers qui m'intéressaient. J'ai établi une liste, que ma conseillère et moi avons analysée (pourquoi tel métier, quel débouché, où, métier ou loisir,...). La liste a été affinée au fil des séances, et finalement il ne restait plus qu'une dizaine de métiers, rangés en trois axes : administration (assistante/secrétaire de direction, assistante RH, assistante de gestion, attachée territoriale), formation (formatrice, enseignante) et information (journaliste, bibliothécaire, archiviste). Une autre étape a consisté à rencontrer (de visu ou par téléphone) des personnes exerçant ces différents métiers, afin de les interroger sur leurs missions principales, leurs journées-types, les qualités indispensables à l'exercice du métier, la formation de base, les conditions de travail, la rémunération moyenne, les débouchés, et enfin les conseils qu’ils donneraient à un débutant.

 

 

Enfin, j'ai apporté un CV et une lettre de motivation, et ma conseillère m'a aidé à les améliorer, à les adapter selon l'emploi recherché, bref : à les rendre davantage professionnels. La veille de l'avant-dernière séance, j'avais passé un entretien d'embauche ; nous analysons l'entretien, on me remet une liste des questions les plus fréquemment posées en entretien ainsi qu'une fiche de suivi des candidatures et des réponses aux offres. Dernières questions, derniers conseils, et mon OPI était terminé. Nous étions le 3 mars 2008.

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19 septembre 2008

Tâtonnements, espoirs et découragements (1)

Après l'obtention de mon diplôme de GEA, je me suis en mise en quête d'un emploi.

J'ai commencé par postuler dans les agences d'Intérim, en tant que conseillère Intérim, en portant CV et lettres de motivation directement sur place. Je pensais que me déplacer aurait davantage de poids qu'un courrier, mais je n'ai guère eu de succès.

J'ai ensuite écrit à divers organismes : mairies, impôts, grandes surfaces, banques, SNCF, cabinets conseils,... Mais à chaque fois, même réponse : pas de poste correspondant à mes compétences. Les impôts me précisent qu'un concours est nécessaire ; la mairie de Reims m'envoie la liste des divers concours administratifs.

Je m'inscris sur différents sites d'emploi, et entame des recherches par Internet, sans plus de succès.

Le découragement commence à me gagner. Que faire ? J'ai l'impression de perdre mon temps, de gâcher mes compétences...

Heureusement, Acadomia me contacte pour une proposition de cours, ce qui me redonne espoir. Mais deux heures par semaine, ce n'est pas beaucoup...

Alors que je parcours le site des ASSEDICs, je tombe sur une rubrique "questions" : je demande à quelle ANPE m'adresser. Je suis contactée très rapidement, on me fixe un rendez-vous, et me voilà inscrite aux ASSEDICs et à l'ANPE. Là, on me propose de suivre un OPI, Objectif Projet Individuel, afin de déterminer vers quel(s) métier(s) me tourner.

5 août 2008

Mon stage d'assistante RH

Dans le cadre du DUT, j'ai effectué un stage de 10 semaines chez Compas SAS, à Gueux. 

Le poste d'assistante RH n'y existe pas, et a été créé le temps du stage.

Trois axes principaux :

  • des missions spécifiques et ponctuelles
  • des tâches RH courantes
  • des activités administratives générales

Les missions :

  • Adaptation de Fiches de Fonctions FNA à COMPAS SAS
  • Recherches, calculs et synthèse concernant l’avant-projet de loi sur les heures supplémentaires
  • Mise à jour et complément du guide d’accueil
  • Mise à jour du plan comptable analytique

Les tâches complémentaires à ces missions (qui ont permis leur accomplissement ou qui ont été faites en parallèle) :

  • Mise à jour de l’organigramme général
  • Repérage des extincteurs, sorties de secours et autres dispositifs sur le site de Gueux
  • Comparaison des deux éditions (2002 et 2007) du Guide d’Accueil dans les entreprises de négoce de produits agricoles fourni par la FNA
  • Remarques sur le Bilan Social (les rubriques et sous-rubriques qu’on pourrait y ajouter)

Des opérations de gestion des Ressources Humaines courantes :

  • DUE (= Déclaration Unique d'Embauche)
  • Contrat de Travail
  • Remplissages de questionnaires divers

Des activités opérationnelles diverses :

  • Photocopies (simples et recto-verso)
  • Reliures
  • Mise sous plis manuelle
  • Affranchissement
  • Tri d’enveloppes
  • Aide au chargement des caisses de courrier

Pour résumer, ce stage m’a permis de mettre en œuvre des connaissances que j’avais acquises au cours de l’année de GEA (gestion des ressources humaines, pilotage social, mathématiques et statistiques, comptabilité, droit du travail, paie, informatique (Excel), …) mais aussi certaines compétences que je possédais avant (informatique (Word), recherches Internet, synthèses, …).

 

Au cours de ce stage, j’ai également appris à faire une DUE, à établir un Contrat de Travail, à utiliser différentes machines (photocopieuse recto-verso, relieuse, massicot, affranchisseuse,…), … Certains « tuyaux » m’ont été aussi apportés, notamment par la Responsable RH (intervenante extérieure, présente sur place deux fois par semaine). L’habitude veut qu’on dise quand ça ne va pas ; moi je dis aussi quand ça va : j’ai beaucoup apprécié l’ambiance de l’entreprise, et j’ai trouvé les missions et différentes tâches (complémentaires, courantes ou autres) très intéressantes. J’ai beaucoup aimé la confiance qui m’a été accordée, par le Responsable Administratif et Financier par exemple, ainsi que la polyvalence de la fonction.

 

En bref, je tire un bilan très positif de cette expérience.

15 juillet 2008

Mes premières recherches d'emploi...

J'avais pu être hôtesse de caisse en piscine grâce à mon père, maître-nageur, qui avait informé le recruteur que je cherchais un job d'été pour le mois d'août. Cependant, pour août 2006, j'avais fait ma demande un peu tard... tout était déjà occupé. J'ai donc dû faire mes toutes premières recherches d'emploi. J'ai sorti un CV, j'ai repéré les endroits où je pouvais travailler, et commencé ma tournée de distribution... Sans lettre de motivation. Certaines boutiques ont pris mon CV, d'autres m'ont conseillé de faire une lettre de motivation avant d'étudier ma candidature. J'ai donc pondu de très laconiques lettres de motivation, sur format A5 (des A4 coupés en 2 et pas toujours droit !), et je suis retournée en ville. C'était en avril. Au passage, je pose aussi ma candidature chez Acadomia pour la rentrée.

 

Je reçois deux réponses négatives, rien de la part de certains autres, et au final je reste libre en août.

 

Cependant, tout début septembre, je reçois un coup de téléphone d'Acadomia. On me demande si je suis toujours disponible, on me donne un rendez-vous pour un entretien. Il faut que j'apporte une photocopie de pièce d'identité, des justificatifs de diplômes, un RIB, un extrait de casier judiciaire (étant-donné le public, majoritairement des mineurs, toutes les précautions concernant les enseignants doivent être prises). Nous sommes trois nouvelles enseignantes à être reçues par une responsable pédagogique. Elle nous présente Acadomia, nous explique certaines choses, nous donne des conseils, puis chaque nouvelle enseignante est reçue en privé. Là, la responsable pédagogique me dit une chose qui maintenant tombe sous le sens pour moi : une lettre de motivation, c'est sur un A4 ! A l'époque, je me disais : "vu le petit nombre de mots que j'ai à mettre, rien ne sert de prendre une grande feuille..." Elle me donne d'autres conseils plus précis, me demande mes compétences (les matières que je peux enseigner), la zone géographique que je peux couvrir, puis me remet un certain nombre de documents.

 

Ainsi, en 2006-2007, j'allais être à la fois étudiante en GEA et enseignante...

12 juillet 2008

Virage : un DUT après le Master !?

En mars de ma dernière année de Master, je ne savais pas quoi faire : il me fallait trouver quelque chose pour financer ma thèse, mais quoi ? Bien souvent, les études de Lettres Classiques mènent aux concours de l'enseignement (CAPES ou Agrégation), mais je ne souhaitais pas les tenter. Il n'y a pas assez de part consacrée à la recherche à mon goût ! De plus, la part "civilisation / histoire" inhérente aux études de Lettres Classiques est trop mise de côté : pour résumer à outrance, le CAPES et l'Agrégation de Lettres Classiques sont des CAPES et Agrégation de Lettres Modernes avec une spécialité Latin et Grec ancien.

 

Cependant, en mars, je suis allée au SIOU : je flânais dans les allées, à la recherche d'informations sur ce qui pourrait m'intéresser, quand je tombe sur le témoignage d'une personne passée par hypokhâgne et khâgne spécialité Lettres Classiques, devenue Directrice des Ressources Humaines... Et pourquoi pas DRH ? Je me renseigne : il faudrait que j'obtienne un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations. Or, une formation accélérée d'un an est proposée à l'IUT de Reims. Je pose ma candidature, et je suis acceptée.

 

Au programme de cette Année Spéciale de DUT GEA : des cours, un projet, un stage.

 

Les cours :

 

Au premier semestre, les cours étaient communs à ceux qui allaient suivre la spécialité Ressources Humaines et à ceux qui allaient suivre la spécialité Finances et Comptabilité :

  • communication,
  • droit civil,
  • calcul et analyse de coûts,
  • droit du travail,
  • comptabilité générale,
  • anglais,
  • économie,
  • mathématiques financières,
  • informatique (tout sur Excel !),
  • management d'entreprise,
  • fiscalité,
  • psychologie sociale.

Au second semestre, les cours étaient mi-communs, mi-spécialisés (en italique, les cours spécifiques RH) :

  • communication,
  • droit des affaires,
  • -pilotage social,
  • psychologie sociale,
  • informatique,
  • gestion des ressources humaines,
  • management d'entreprise,
  • fiscalité,
  • droit du travail,
  • analyse financière et budget,
  • paie,
  • anglais,
  • économie,
  • statistiques.

Le projet : il s'agissait d'un projet par équipe tutoré. Cela permet d'apprendre à travailler en groupe. D'autre part, plusieurs exposés en groupe nous ont été demandés dans diverses matières (communication, gestion des ressources humaines, droit)

 

Le stage : il s'agissait de mettre en pratique ce qu'on avait appris de manière théorique au cours de l'année. J'expliquerai ce stage dans un billet ultérieur.

 

En bref, cette année de DUT, intense (programme de 2 ans réalisé en 1 an !), a constitué pour moi un virage, mais certainement pas un retour en arrière. J'ai découvert d'autres choses, davantage ancrées dans la réalité. Mon parcours littéraire précédent m'a d'ailleurs été très utile, notamment en droit. J'ai ouvert plus largement mon éventail...

26 février 2008

Après le Bac (3) : le Master ALLSH-TLR-LLE.

Lors de mon année de licence, le système LMD était en pleine formation, et dès l'année suivant il a été mis en place à l'Université de Reims, de façon progressive.

 

Au programme de la première année :

 

Au premier semestre, on avait des cours de "TBAM" (Techniques Bibliographiques Antiques et Modernes), de "BDOA" (Bibliographie, Dépouillement d'Articles et d'Ouvrages), informatique (tout sur Word et le traitement de texte !), anglais (lire et comprendre un texte anglais, et le résumer en français), et bien sûr des cours de spécialité : paléographie latine etinitiation à l'édition de textes, rhétorique latine, les mises en scènes du chant dans l'Odyssée d'Homère. Pour moi, il y avait aussi du russe et une initiation à l'allemand.

 

Au second semestre, on avait toujours de l'informatique (initiationà la création de sites Internet), de l'anglais, des mythes romains (réflexion générale sur le mythe et la mythologie, le mythes des origines de Rome, et les réécritures romaines du mythe de Phèdre), l'étude approfondie du Rapt de Proserpine (De Raptu Proserpinae) de Claudien, de la papyrologie et paléographie littéraires grecques, de l'épigraphie latine, iconographie et numismatique, et de l'initiation à la papyrologie documentaire grecque. Pour moi, il y avait toujours du russe.

Et bien sûr, en master, les cours ne représentent qu'une petite partie du travail : j'avais aussi à réaliser un mémoire, que j'ai intitulé Plaute, Poète de l'Injure et du Juron (j'étudiais injures et jurons dans Aulularia (La Marmite), Amphitryo (Amphitryon) et Miles Gloriosus (le Soldat fanfaron), trois comédies de Plaute). Je l'ai soutenu en juin 2005.

 

Un colloque sur la figure de Philomèle de l'Antiquité au XXè siècle nous a aussi été proposé. C'était très enrichissant et très intéressant.

 

Un deuxième cataclysme familial s'est produit au début de cette année universitaire. J'ai eu tendance à me plonger dans le travail ainsi que dans les activités de l'association Foragora (voir le billet sur la licence de Lettres Classiques).

 

En outre, j'ai participé à la semaine de découverte des autres cultures pour lutter contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et toutes les autres formes d'exclusion.

J'ai également pris part au Printemps des Poètes, lors d'une manifestation qui porte le nom de Tour de Babel Poétique : il s'agit de lire et d'écouter des poèmes dans le plus de langues possibles.

 

Au programme de la deuxième année :

 

Au premier semestre, on avait de la poétique comparée, avec comme thème la représentation de la Nuit dans les arts en Europe (la nuit en littérature, la nuit en peinture, la nuit en musique, la nuit en sculpture), de l'initiation au latin médiéval, des mythes romains (sur l'imaginaire de la Nuit dans la littérature antique), de l'épigraphie et paléographie grecques, de l'anglais (toujours les résumés). J'ai également suivi quelques cours de CAPES de version grecque, puis d'histoire irlandaise (sur l'ambiguïté des relations anglo-irlandaises). En outre, j'ai continué le russe, et commencé le chinois (mandarin de Pékin).

Au second semestre, pas de cours normalement, car c'est un semestre consacré à la rédaction du mémoire. Cependant, j'ai poursuivi le russe et le chinois, et j'ai aussi repris des cours de rhétorique latine.

 

Et bien sûr, il y avait le mémoire. On peut soit garder son thème de M1, soit en prendre un nouveau. Comme j'avais fait le tour de mon sujet de M1, j'ai changé, pour un sujet plus technique : la lecture de trois manuscrits comparés à une édition, et la constitution d'un apparat critique annoté, de In Sophoniam (commentaire du prophète Sophonie) de St Jérôme. Je l'ai soutenu en juin 2006.

 

La paléographie m'intéresse énormément ; aussi, je prépare actuellement une thèse "paléographique". 

J'ai par ailleurs assisté :

-  à diverses conférences

1. les apports de la toponymie à l'archéologie,

2. Xénophon et Théopompe,

3. le dialogue lucianesque au XVIIème siècle),

-  à une journée scientifique sur l'expression de la "futurité" en français, anglais et néerlandais (nous étions beaucoup à ne pas connaître le néerlandais ; aussi, l'intervenant sur ce sujet prenait le temps d'expliquer la syntaxe et le sens des mots, heureusement !),

-  et à un séminaire de recherche intitulé Literatura y Compromiso (Littérature et Engagement), où les intervenant s'exprimaient tantôt en français tantôt en espagnol.

 

J'ai participé à une deuxième Tour de Babel Poétique, et poursuivi les activités de Foragora.

 

En juillet, j'ai également suivi un stage intensif (deux semaines) d'hébreu ancien, proposé par l'ALA (Académie des Langues Anciennes), à Digne-Les-Bains, équivalant à une première année.

 

Pendant ces deux années très intenses intellectuellement, j'ai acquis des méthodes scientifiques de travail, j'ai considérablement élargi ma culture générale, et j'ai su m'adapter aux différents rythmes de travail.

 

Certains termes de ce billet sont assez techniques ; aussi je vais les expliquer :

* Conférences, colloques, séminaires de recherche et des journées scientifiques : les conférences sont courtes (de 1h à 2h) et assurées par une seule personne ; les colloques se déroulent sur un ou deux jour(s), les interventions sont nombreuses et courtes (environ 20 mn) ; les journées scientifiques (aussi appelées "séminaires de recherche") se déroulent sur une journée ; les interventions sont moins nombreuses que dans les colloques et plus longues (elles ressemblent davantage à des mini-conférences).

* Paléographie, épigraphie, papyrologie : tout dépend du support ! Ces trois disciplines concernent la lecture d'écrits anciens (paléo- vient d'un mot grec signifiant "ancien"), mais la papyrologie traite des écrits sur papyrus, la paléographie au sens strict sur parchemin, et l'épigraphie sur tout autre support (pierre, céramique, ...).

 

Prochainement, mes premières démarches auprès d'employeurs. À bientôt ! ^^

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Eutheka "emploi" 1982
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