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Eutheka "emploi" 1982
15 février 2010

Tâtonnements, espoirs et découragements (2)

La fin de mon remplacement à ICCA Maestris coïncide avec le début des vacances. Or, qui dit « vacances » dit aussi « cours à domicile » (surtout qu’en avril, les lycéens commencent à s’inquiéter pour le bac, en particulier le bac français).

 

Je cherche cependant un emploi plus stable, avec davantage d’heures. J’ai activé deux alertes sur anpe.fr pour recevoir par mail des offres correspondant à certains critères, en appliquant les conseils de ma nouvelle conseillère : ne pas trop restreindre : c’est moi qui dois faire les choix, pas le système d’envoi automatique (qui risquerait de zapper des offres qui pourtant correspondraient à mon profil).

 

Je décroche un entretien d’embauche le mardi 6 mai pour un poste d’assistante de direction (CDD) chez Carina. L’entretien se passe bien : deux recruteurs me posent des questions sur mon parcours, mes expériences professionnelles, mes attentes, mes qualités et défauts,… Malheureusement je ne suis pas retenue, car ils ont trouvé quelqu’un dont le profil correspondait mieux au poste (et certainement avec davantage d’expérience).

 

Ma conseillère me fait également parvenir une offre pour un poste d’agent administratif à l’ANPE (CDD de 6 mois pour préparer la fusion ASSEDIC-ANPE à venir), à laquelle je réponds, et pour laquelle je décroche là aussi un entretien, qui a lieu le mercredi 7 mai. L’entretien se déroule en deux temps : les classiques questions face à une recruteuse, et un test écrit de personnalité (avec des affirmations, dont je dois dire si elles me correspondent tout-à-fait, assez, un peu ou pas du tout). J’ai quelques minutes pour le remplir. Certaines de ces affirmations me semblent étranges, et encore plus étrange me paraît la réaction de la recruteuse, quand elle revient et s’aperçoit que je n’ai pas encore rempli certaines cases : « dépêchez-vous, c’est facile, normalement on se connaît ». Certes, mais ces affirmations sont tellement déroutantes et si peu en rapport avec le poste à pourvoir que et je coche un peu au hasard, entre « assez » et « un peu »… Je ne suis pas non plus retenue pour ce poste.

 

 

De tels tests, dans un contexte de recrutement, sont-ils fiables et pertinents ? Ils sont toujours biaisés : peut-on vraiment y répondre sincèrement ? Prenons l’exemple d’une personne qui a tendance à s’emporter facilement : pour avoir le poste, cochera-t-elle la case « tout-à-fait » en face de l’affirmation « vous avez tendance à vous emporter facilement » ? Répondrait-on de la même façon le lendemain ou la semaine d’après ? De plus, servent-ils vraiment à choisir la bonne personne pour le poste à pourvoir ? Quel est le rapport entre l’affirmation « vous avez tendance à manger à heure fixe » et un poste d’agent administratif ?

 

 

Si j’ai su assez rapidement que je n’obtenais pas le poste chez Carina, je n’ai su qu’un mois et demi après l’entretien que le poste à l’ANPE ne me revenait pas. Heureusement que je n’ai pas attendu la réponse pour postuler ailleurs ! Lors du rendez-vous mensuel qui suit ces deux entretiens d’embauche, ma conseillère me montre comment cibler des entreprises grâce au site Internet de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Je réalise donc un listing d’entreprises par taille, afin d’envoyer des candidatures spontanées. Je continue d’éplucher les offres que je reçois par mail, et je postule à certaines d’entre elles.

 

Le découragement commence à me gagner : réponses négatives, pas de réponse du tout…

Et je suis contactée mi-juin par la directrice du Centre Pasteur, qui me pose certaines questions sur les matières que je peux enseigner, et me donne ses coordonnées.

Je suis aussi contactée par l’agence d’intérim Védiorbis (devenue Randstad aujourd’hui), qui ne me propose pas de poste mais de figurer dans ses fichiers.

 

Je suis convoquée à un entretien le 27 juin pour un poste de secrétaire opératrice de saisie dans un cabinet d’expertise-assurance. L’entretien se déroule en trois temps : les habituelles questions, une mise en situation (document à saisir d’après enregistrement sonore sur sténorette), et bilan de cette mise en situation. La mise en situation est très intéressante : elle permet de se rendre compte de la réalité du métier, de savoir si ça nous intéresse.

 

Puis je ne reçois plus de réponse, ni positive ni négative. L’entretien mensuel avec ma conseillère arrive : elle tente de me remonter le moral, mais je suis quelque peu découragée…

 

Et le lendemain de l’entretien, je suis recontactée par la directrice du Centre de Formation Pasteur : elle me demande si je suis disponible, je réponds oui, et elle m’engage.

 

 

De septembre 2008 à juin 2009, je vais donc enseigner le français, la communication et la culture générale (ainsi que la gestion, même si je ne le sais pas encore).

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